L'accès au fleuve du Grand Montréal
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Les cours d'eau de la région montréalaise

Quelques chiffres concernant les cours d'eau

Plan d’eau

Longueur et largeur

Débit moyen

Profondeur

Lac Saint-Louis

23 km de long
6.5 km de large

9 185 m³/s

3 m en moyenne
28 m maximun

Grand bassin de La Prairie

6 km de large

8 560 m³/s

≤4 m

Petit bassin de La
Prairie

6 km de long
≤1 km de largeur

150 m³/s

2.5 m en moyenne
3 m maximum

Chenal de la Voie
Maritime

26 km de long
61 m de large

8.5 m en moyenne
11.6 m maximum

Rivière des Prairies

1094 m³/s

Canal de Lachine

14,5 km de long
45 m de large

13 m³/s

4.3 m en moyenne

Rivière Saint-Jacques

25 km

2.9 m³/s

 

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Le fleuve Saint-Laurent

Hydrologie
Grâce en partie à cet immense fleuve qu’est le Saint-Laurent, les Québécois disposent chaque année d'environ 135 000 m³ d'eau par personne, ce qui correspond à huit fois la moyenne mondiale. Au niveau de Montréal, l’eau du Saint-Laurent provient à 80% des Grands Lacs et à 16% de la rivière des Outaouais. Lors de certaines crues printanières, la rivière des Outaouais peut même contribuer jusqu'à 50% du débit du fleuve. Les eaux des Grands Lacs, dites « eaux vertes », sont plus minéralisées et contiennent moins de matières en suspension que celles de la rivière des Outaouais, dites « eaux brunes ». Les premières s’écoulent principalement dans la Voie maritime et près de la rive sud, alors que les eaux de la rivières des Outaouais se jettent principalement dans le lac Saint-Louis, le lac des Deux Montagnes, puis dans la rivière des Prairies et des Mille-Îles. Une zone de mélange dite « eaux mixtes » s’étend de l’île Perrot jusqu’à l’entrée des rapides de Lachine. Au sud de l’île Perrot cette zone porte le nom de gyre du lac Saint-Louis. Finalement, les eaux des rivières Châteauguay, Saint-Jacques, de la Tortue et Saint-Régis s’écoulent le long de la rive sud et sont diluées dans les eaux vertes des Grands Lacs. Ce n’est que sous l’influence des marées, à la hauteur de Québec, que ces masses d’eau se mélangent complètement.

Contrôle des débits
À l’état naturel, le débit du Saint-Laurent variait considérablement lors des crues printanières et lors d’averses, menaçant ainsi les villes riveraines à chaque printemps. Désormais, le débit du fleuve est savamment contrôler. Le Conseil international de contrôle du fleuve Saint-Laurent, un conseil composé de dix personnes provenant en proportion égale du Canada et des États-Unis, est l’organisme responsable de la régularisation des débits d’eau de la section internationale du Saint-Laurent. Au moyen des barrages, le conseil ajuste quotidiennement les niveaux d'eau des Grands Lacs et du Saint-Laurent dans le but de maintenir un savant équilibre entre les besoins en aval et ceux en amont.
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Lac Saint-Louis
Le lac Saint-Louis est un élargissement naturel du fleuve à la confluence de la rivière des Outaouais. La profondeur moyenne est de 3 m, mais elle est inférieure à cela sur plus de la moitié de la superficie du lac. Comme le débit du Saint-Laurent est régularisé, les niveaux et les débits du Lac Saint-Louis sont davantage influencés par les crues de la rivière des Outaouais. Le débit de la rivière des Outaouais varie entre des extrêmes saisonniers de 306 m³/s en période d’étiage et de 8190 m³/s en période de crue (Environnement Canada, 2010).

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Bassins de LaPrairie
Tout comme le lac Saint-Louis, les bassins de La Prairie forment un élargissement peu profond du Saint-Laurent au sud-ouest de Montréal. Sans tribu­taire, ils reçoivent la majeure partie des eaux du lac Saint-Louis via les rapides de Lachine. Une digue continue, construite pour les besoins de la Voie maritime, isole les eaux du Petit Bassin de celles du Grand Bassin de La Prairie. Le Petit Bassin de La Prairie débute à l’embouchure de la rivière Saint-Régis à l’écluse de Sainte-Catherine et se termine à la pointe sud de l’île Notre-Dame à l’écluse de Saint-Lambert. Ses eaux proviennent à 95 % du lac Saint-Louis alors que les rivières Saint-Régis, de la Tortue et Saint-Jacques contribuent à 5 % du débit. Quant à lui, le Grand Bassin débute aux rapides de Lachine et se termine au niveau des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame.

Canal de la Voie maritime
Le canal de la Voie maritime (aussi appelé le canal de la Rive-Sud) permet de contourner les rapides de Lachine en longeant la rive entre Kahnawake et Longueuil. Le chenal est délimité par un chapelet d’îlots artificiels. Les niveaux d’eau y sont contrôlés par la Corporation de gestion de la voie maritime. Des écluses, à Sainte-Catherine et à Saint-Lambert, permettent aux navires de franchir le dénivelé dans ce tronçon du fleuve Saint-Laurent. Deux minicentrales hydroélectriques privées ont été érigées à chacune de ces écluses.  Le chenal est délimité par un chapelet d’îlots artificiels. Les niveaux d’eau y sont contrôlés par la Corporation de gestion de la voie maritime. Le débit y est d'environ 200m³/s.

Les ruisseaux de l'île de Montréal

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Le développement de la région métropolitaine de Montréal a transformé les milieux naturels. Les ruisseaux ont, au fil des années, été déplacés, canalisés et parfois même remblayés. Malheureusement, la canalisation ou le détournement des ruisseaux favorisent l’érosion. En effet, comme leurs pentes ont souvent été augmenté pour favoriser leur écoulement, les milieux humides ne peuvent plus retenir la matière en suspension. De plus, leur proximité des milieux urbains accélèrent leur dégradation. Même si le débit de ces cours d’eau est négligeable, leur  mauvaise qualité a une incidence sur la qualité générale de la rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent.

Initié en 1988 et réactivé depuis l’été 2002, le programme RUISSO de la ville de Montréal consiste à analyser la qualité des eaux des ruisseaux et des plans d’eau intérieurs. Plus de 25 ruisseaux et lacs intérieurs sont analysés à plusieurs reprises durant la saison estivale. La qualité bactériologique de l’eau en rive, celle des ruisseaux et des plans d’eau intérieurs s’est également améliorée. La proportion de stations affichant une qualité excellente, bonne ou satisfaisante était de 43 % en 2014.


La rivière des Prairies

Prenant sa source dans le Lac des Deux-Montagnes et se déversant dans le Saint-Laurent à la pointe de l’île de Montréal, la rivière des Prairies sépare la ville de Montréal et de Laval. Tout comme le Lac Saint-Louis, son débit est fortement influencé par les variations du débit de la rivière des Outaouais. Son débit est de trois fois supérieur à sa moyenne annuelle lors des crues (3 680 m³/s) et de trois fois inférieur lors des périodes de sécheresse (382 m³/s). Les rives y sont fortement aménagées. La rivière est aussi coupée en deux par un barrage à la hauteur des Îles de la Visitation.
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La rivière Saint-Jacques

Située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, en Montérégie, la rivière Saint-Jacques est l’une des dernières rivières naturelles du Grand Montréal. Une partie de son bassin versant est encore boisée et de nombreux milieux humides s’y retrouvent. Il est composé à 75% de milieux agricoles, 15% de milieux urbains et 10% de boisés. Il comprend quatre sous-bassins: celui de la Grande coulée, du fossé Daigneault, du ruisseau des Bois et du ruisseau Saint-Claude. En crue, le débit de la rivière peut atteindre 62 m³/s.
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La rivière Saint-Régis

Situé en territoire fortement agricole et urbain, le bassin versant de la rivière Saint-Régis s’étend sur 92 km² dans les municipalités de Saint-Isidore, Sainte-Catherine, Saint-Constant et Delson. Il comprend deux tributaires, la rivière Saint-Pierre et du portage.
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La rivière de la Tortue

Appelé ainsi en l’honneur d’un colon « La Tortue » qui s’établit sur ses rives, la rivière de la Tortue sillonnent les municipalités de Delson, Candiac, Saint-Constant, Saint-Mathieu et Saint-Philippe. Cette petite rivière est longue d’une vingtaine de kilomètre et son bassin versant s’étend sur 55 km². En hiver, la sauvagine fréquente un secteur situé à son embouchure. Il y aurait 29 espèces de poisson qui la fréquenterait.
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