Le 1e mai, les Ambassadeurs du TRB se sont réunis afin de s’informer du mode de fonctionnement de l’activité, voir comment ils peuvent contribuer à la mission de ZIP / Ville Marie et de la Route Bleue du Grand Montréal, et faire leur choix d’itinéraire pour cette fameuse expédition de deux jours au pourtour de l’île de Montréal. Je n’étais pas de cette réunion, ni mon conjoint d’ailleurs. Il vit trop loin de la zone 514 pour se pointer pour une réunion en plein cœur de semaine. De mon côté, m’organiser pour y être était trop ardue (vous n’avez pas idée comme c’est difficile de trouver une gardienne un soir de semaine !). Enfin, on m’offre un rendez-vous téléphonique pour faire le point quelques jours plus tard (merci Ariane, chère dg de la ZIP ! J’ai apprécié !).
Me voilà donc devant la nécessité de choisir : nord ou sud ? Rivière des Prairies ou rapides de Lachine ? Mon conjoint-de-kayakiste et moi en avions parlé à quelques reprises au cours du dernier mois : nous voulions faire les Rapides. Quand aurions-nous la chance d’être en compagnie de kayakistes aussi expérimentés (et tellement sympa !) pour oser nous aventurer dans ces rapides ? Voilà notre chance de le faire en toute sécurité !! Ma réponse était à peine donnée que je doutais déjà. Est-ce qu’une kayakiste méditative peut se permettre de s’imposer, sans les faire pester, à des kayakistes hautement sportifs ? Et puis suis-je mûre pour une telle aventure sans me faire de nouveaux cheveux blancs ? Moi, les rapides, je les entends de la maison certains soirs, quand la circulation automobile s’est atténuée. J’entends leurs grondements sourds et puissants. Me voilà bien confrontée à mes peurs et mon désir de me dépasser ! Finalement, faire du kayak, pour moi, c’est un peu faire de la croissance personnelle. ;-)


Lisez les chroniques précédentes de Marie: Mon kayak en mode méditatif, J’ai contaminé mon conjoint !, En y pensant bien, j’ai déjà les muscles qui brûlent ! et Du riz au poulet et aux canneberges avec ça ?