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Billet du vendredi: C'est le printemps

11/3/2016

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Ben… Pas tout à fait. Mais pour nous, en fait, pour moi, c'est le printemps.

"Mais, mais, mais pourquoi?!?!?" Me direz-vous sans doute…

Parce que la Corporation de la voie maritime a remonté le niveau de l'eau entre les écluses de Saint-Lambert et de Sainte-Catherine…

"Ouin, pis…?" Me demanderez-vous sans doute.

Parce que ça a inondé les aménagements de la rivière Saint-Jacques.

Autrement dit, les canaux que nous avons creusés cet hiver sont désormais pleins d'eau... Environ 1,5 à 2 mètres d'eau. Et qu'il y a maintenant deux nouvelles îles dans la rivière Saint-Jacques… Et qu'il y a bénéfice imprévu: un marais a une connexion améliorée et stabilisée avec la rivière… Et que la faune est déjà présente dans ces nouveaux habitats: il y a de la bernache en masse, et on m'a rapporté la présence d'un héron hier.

Le pire, c'est qu'on n'a même pas terminé : Il nous reste plein de végétaux à planter au cours des prochains mois. Bref, je vous invite à regarder les photos ci-dessous, mais rappelez-vous que c'est toujours un chantier et que le projet est loin d'être terminé.

"L'eau est un peu verte, Alex..." Bon, OK, mais ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose pour nous. À ce temps-ci de l'année, il y a beaucoup de sédiments qui sont lessivés des terres agricoles qui se trouvent en amont. Ça veut dire beaucoup de nutriments dans l'eau. Généralement, je dirais que c'est une mauvaise chose. Et ça l'est généralement car les nutriments baissent le niveau d'oxygène dans l'eau et favorisent, l'été, la production d'algues. Mais, comme nous avons ensemencé les berges et qu'il y a des plançons de saule à tous les mètres (ça veut dire près de 900), j'en veux, exceptionnellement, de l'engrais dans l'eau. Ça va faire pousser mes affaire...
J'ai aussi cette petite vidéo de la sortie des aménagements. Un des caissons est désormais totalement submergé. Il réalise son effet stabilisateur, même si on ne le voit pas, et, éventuellement, du saule va venir à pousser. Ceci dit, il supporte le fond du marais qui est désormais beaucoup mieux connecté à la rivière, c'est la partie où il y a plein de quenouilles. Ce marais est désormais la pointe aval de la première île que nous avons créée. À la fin de la vidéo, on peut voir l'île centrale des aménagements et le bras transversal que nous avons creusé.
Rappelez-vous que nous avons toujours besoin de votre soutient pour mener ce projet à terme, et n'oubliez pas que vous recevrez un reçu pour fins d'impôts pour votre contribution au projet!

Merci d'avance!

Alexandre

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Billet du vendredi: La prochaine étape...

21/2/2016

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Il y a quelques semaines, je vous annonçais, dans ce billet, le début des travaux du projet d'aménagement piscicole de la rivière Saint-Jacques. J'ai aujourd'hui le plaisir de vous annoncer qu'une étape majeure a été atteinte cette semaine : La fin des excavations.

Comme vous vous en doutez sans doute, pour créer un chenal et permettre l'accès du poisson à celui-ci, il faut creuser. Ainsi, pendant plus de deux semaines, les gens de chez Construction GFL ont creusé et sorti des sols, pendant que nos amis des Aménagements Fauniques et Forestiers Montérégiens ont construit les caissons, installé des plançons, déroulé et fixé de la membrane anti-érosion… Et le résultat est, à vrai dire, saisissant, comme vous pouvez le voir dans la galerie plus bas.

J'ai travaillé de près ce dossier depuis le début, forcément, et j'en connais intimement les détails. Assez intimement que je peux vous donner un paquet de données très précise sur le projet par cœur. Sans même à avoir à toucher à ma documentation.

Mais marcher dans les aménagements, regarder autour de soi, se retrouver au fond d'un chenal où, dans à peine quelques semaines, il ne sera plus possible de marcher car il sera inondé… Le sentiment est tout autre. Savoir que c'est un gros projet et avoir les deux pieds dans un gros projet sont deux trucs bien différents. D'ailleurs, la (mauvaise) vidéo ci-dessous, tournée avec mon téléphone, constitue la vue qu'auront les poissons lorsque les aménagements seront inondés. Le trajet part du fond de la seconde boucle des aménagements et je marche vers la sortie. On peut y apercevoir le bras transversal aussi. Dans leur ensemble, les aménagements ont la forme d'un "8", où le la moitié du bas de celui-ci est constitué par la rivière (Voir le schéma).

Et comme des photos et vidéos vues à l'écran ne rendent pas toujours justice à l'échelle des trucs, dites vous que le fond du chenal fait 4 mètres de large, que les talus de chaque côté ont une largeur horizontale de 5 mètres chacun et que le niveau d'eau de la rivière monte de 2 mètres en moyenne entre l'été et l'hiver.

Cette dernière statistique explique pourquoi nous travaillons les pieds au sec, malgré le fait qu'il s'agisse d'un aménagement pour le poisson. Dans le fond dites vous que, partout où on peut apercevoir les membranes anti-érosion, eh bien ce sera le niveau de l'eau pendant environ 7 mois par année.

D'ailleurs, sur la photo ci-dessous, on peut voir l'ensemble des composantes majeures du projet. En bas à droite, près du piquet peinturé, on peut apercevoir un paquet de branches enroulées entre la neige et les sols en cours d'excavation. Il s'agit d'une fascine : un rouleau de petites branches de diverses variétés de saule indigènes qui sont enterrées à fleur de sol, au niveau de l'eau en été, et à certains endroits stratégiques. Le saule a la capacité de pousser à partir d'un simple bout de branche. Ainsi, de grands bosquets de saules arbustifs pousseront partout où des fascines ont été installées. Le saule a aussi les superbes caractéristiques de compétitionner le phragmites (une espèce exotique envahissante) et de protéger les sols contre l'érosion grâce à un système racinaire dense. Bref, la plante parfaite pour une berge.

Photo
Photo: Travaux à l'entrée des aménagements, Accès Fleuve / Comité ZIP Ville-Marie

Sur cette même photo, en arrière-plan, on peut aussi voir les caissons, avec de la membrane anti-érosion au-dessus (sous laquelle il y a des semences), et au centre, le chenal avec les pentes des talus. On a même quelques personnes pour l'échelle… Notez les pentes douces du chenal qui seront moins sujettes à l'érosion qu'une pente plus abrupte.

PhotoPhoto: Bras d'entrée des aménagements. AF/ZIPVM
Bref, vous n'avez pas idée de la fierté que je ressens à cette étape du projet et je pense bien pouvoir affirmer qu'il en va de même pour tout le monde qui y a travaillé jusqu'à maintenant. La photo ci-contre montre le bras d'entrée des aménagements terminé. C'est le même endroit que la photo ci-dessus, mais prise avec du recul. On voit à peine la différence entre les aménagements et la rivière au fond.

Et maintenant? C'est quoi la prochaine étape?

Ben, la prochaine étape, c'est d'attendre… OK, mais attendre quoi? Ben, le printemps c't'affaire Pensiez-vous vraiment que le projet était terminé?

Au printemps, lorsque l'eau aura atteint son niveau estival, que les graines auront commencé à germer et que le saule aura commencé à pousser, nous retournerons sur le site armés de pelles et de plantes.

En effet, des milliers de végétaux de diverses tailles devront être plantés un peu partout sur deux sites. Le site des aménagements et le site où on a envoyé la terre, qui à proximité. Ceci dit, pour la prochaine étape, nous aurons besoin de vous!

Nous aurons besoin de bras : Des milliers de végétaux, ça ne se plante pas à 2-3 personnes. En fait oui, mais ça prend des semaines. Alors on va organiser des journées de plantation avec des bénévoles (ça, c'est vous chers lecteurs) et des organisations (groupes de travailleurs de certaines entreprises, troupes scoutes, corps de cadets, etc.). Les dates ne sont pas encore prévues car tout dépend de la météo, mais ça devrait être entre la mi-avril et la mi-mai. Contactez-nous si vous êtes intéressés.

Nous aurons besoin de végétaux : Bien que nous ayons déjà de grandes quantités de végétaux à planter, si vous êtes une pépinière avec des végétaux en trop, nous sommes preneurs. Ils doivent cependant être indigènes et adaptés à la zone de rusticité de Brossard (5b). Bien entendu, comme la ZIP est un organisme de bienfaisance, tout don en nature (comme des arbres et arbustes) fera l'objet d'un reçu pour fins d'impôts pour la valeur marchande des produits offerts. Et pourquoi tant de végétaux? Parce que plus on est de fous, plus on rit… Et que nous voulons planter à haute densité étant donné la présence de phragmite dans le secteur.

Nous aurons besoin d'argent : Ben oui, parce que nous avons des factures à payer et que le gel tardif, quasi inexistant, nous a occasionné des imprévus (comprendre coûts supplémentaires). Ceci dit, nous avons déjà atteint 30% de l'objectif de 25 000 $ que nous nous étions fixés pour ce projet. Tout don aide et comme pour les plantes, un reçu sera émis et vous serez membre de plein droit à vie de la ZIP. Vous n'avez qu'à cliquer sur un des boutons ci-dessous. C'est avec votre aide que nous pourrons bonifier le projet et en faire une réussite qui dépasse les attentes.

Au nom de la ZIP, je vous remercie d'avance pour vos bras, vos plantes ou votre don.

Alexandre

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Billet du vendredi: Début des travaux sur la rivière Saint-Jacques

15/1/2016

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En premier lieu, j'aimerais profiter de l'occasion de cette première vraie publication de 2016 pour vous souhaiter une bonne et heureuse année. En ce qui nous concerne, l'année commence du bon pied et sans doute vous rappellerez-vous de ceci:

Photo
Image: Schéma des aménagements de la rivière Saint-Jacques, Accès Fleuve / Comité ZIP Ville-Marie,

En effet, nous avons obtenus tous les permis et toutes les autorisations nécessaires pour le projet d'aménagement sur la rivière Saint-Jacques et nous débuterons les travaux sur le terrains dès la semaine prochaine. C'était l'étape ultime de planification. En fait, non pas vraiment. La planification visait l'obtention des permis, c'était donc plus comme une porte qu'il fallait ouvrir.

Bref, c'est maintenant chose faite et dès la semaine prochaine des travaux préparatoires commenceront avec la préparation du terrain, son marquage et, ma partie favorite sans aucun doute : le fauchage du Phragmite présent sur le site… Faut se garder des petits plaisirs dans la vie!

Bien entendu, nous ne sommes pas seuls dans cette aventure et j'aimerais vous parler un peu des entrepreneurs qui réaliseront une partie des travaux sur le terrain. Pour les excavations, Construction GFL procédera au creusage nécessaire pour profiler les berges des canaux que nous creuserons. L'expertise de l'entreprise n'est plus à démontrer et son implication dans le projet a une valeur inestimable.

En effet, Construction GFL est aussi propriétaire des terrains situés à proximité des aménagements et nous permet notamment l'usage d'une partie de ses terrains pour passer, entres autres avantages offerts. De plus, l'entreprise réalise les travaux dans le cadre de ce projet sans réelle marge de profit et s'implique ainsi dans sa communauté en supportant directement le projet.

Nous désirons donc chaleureusement remercier tout le monde chez Construction GFL de nous aider et de nous faciliter la tâche dans la réalisation de ce projet. Votre contribution est non seulement appréciée, nous vous en sommes redevables.

Aussi, les aménagements végétaux et la stabilisation des berges seront principalement réalisés par les Aménagements Fauniques et Forestiers Montérégiens (AFFM). Encore une fois, l'expérience de l'entreprise et ses judicieux conseils nous ont permis de bonifier le projet afin de viser la mise en valeur de certaines espèces végétales du site qui, sans être désignées rares ou en danger, sont peu communes au Québec. Comme elles sont déjà sur le site, nous pourrons les utiliser en les transplantant ou comme banques de graines en fonction de leur position exacte.

J'aimerais aussi remercier l'AFFM pour son don d'une valeur de 1 000 $ en végétaux divers. En effet, l'entreprise nous offre, afin de bonifier le projet et à ses frais, des végétaux de divers formats que nous pourrons planter sur le site. Bien entendu, l'entreprise recevra un reçu pour fins d'impôts en bonne et due forme pour cette contribution au projet. Il n'en demeure pas moins que cette contribution nous permettra de directement améliorer le projet an ajoutant à la diversité des aménagements que nous réaliseront.

Enfin, j'aimerais remercier toutes les personnes qui se sont impliquées dans la phase d'élaboration du projet, qui a été réalisée en concertation avec une foule d'acteurs divers et il va sans dire que ce projet ne pourrait se réaliser sans la contribution financière de plusieurs bailleurs de fonds. Nous avons déjà largement discuté de nos partenaires des phases préliminaires et pour plus de détails, je vous invite à consulter la page dédiée au projet.

Maintenant, si vous désirerez nous aider à réaliser ce projet, il vous est possible de contribuer financièrement, simplement faire votre choix au bas de ce billet. Les fonds recueillis sont attribués au projet et, comme vous deviendrez membres de la ZIP en donnant, vous pourrez vérifier l'utilisation des fonds en participant à notre prochaine AGA, ou même en prenant rendez-vous avec moi à tout moment.

Nous sommes présentement à 30% de notre objectif, aidez-nous à passer le mot!

Aussi, si vous êtes un producteur de végétaux, nous serons preneurs de ce que vous pourrez offrir, en autant que ceux-ci soient indigènes et adaptés à la zone de rusticité. En effet, nous sommes toujours à la recherche de végétaux de milieux humides de toutes tailles et de tous formats. Et… Il nous faudra très certainement des bénévoles pour planter tout ça, avis aux intéressés!

Bien entendu, toute contribution en argent ou en matériel s'effectuera en échange d'un reçu pour fins d'impôts.

Je me joints à toute l'équipe de la ZIP pour vous remercier d'avance.

Alexandre

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Billet du vendredi: Un petit pas pour la rainette

11/12/2015

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«En me fondant sur les meilleurs renseignements existants, notamment sur les plus récentes données scientifiques, j'ai établi qu'une menace imminente pèse sur le rétablissement de la rainette faux-grillon de l'Ouest dans le bois de la Commune, à La Prairie, au Québec. Je suis maintenant tenue par la loi de recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret de protection d'urgence pour cette espèce et son habitat»
​

- Catherine McKenna,
Ministre de l'Environnement et des Changements climatiques du Canada (ECCC)
​
PhotoImage: Demetan de bonne humeur. Tatsunoko Productions.
Oui, oui, vous avez bien lu. Et si vous ne me croyez pas, lisez le communiqué de presse vous même. Vous l'aurez appris ici même : La rainette la plus connue de la planète est, pour la première fois de sa longue vie, contente...

Bon, blague à part, la saga de la Rainette faux-grillon dure depuis longtemps à La Prairie. On se rappellera que le CQDE, entre autres, est allé en cours à plusieurs reprises pour protéger l'habitat de la Rainette. On se rappellera aussi qu'Environnement Canada, sous la gouverne des conservateurs, avait été sévèrement blâmé par la Cour dans sa gestion du dossier.

Un petit rappel :
Poussé par les besoins de développements résidentiels pour assurer des revenus, la Ville de La Prairie a, à plusieurs reprises, autorisé des développements résidentiels dans des habitats essentiels à la survie de la Rainette Faux-grillon de l'Ouest. Or, cette espèce est classée en tant qu'espèce en péril, conséquemment, son habitat est protégé par des lois fédérales et provinciales.

Nonobstant, le développement résidentiel se poursuivait et, à chaque nouveau projet de développement, des groupes environnementaux locaux et provinciaux tentaient, tant bien que mal, de protéger la petite bête et son habitat.

Rien n'y faisait…

Ni les jugements favorables, ni la science, ni même les avis des fonctionnaires soulignant l'importance de la protection émanant des ministères de l'Environnement fédéral et provincial. Rien ne devait bloquer le progrès des condos, surtout pas une grenouille d'un maigre petit centimètre de long.

Certains diront sans doute « Ouin pis?! Qu'est-ce que ça change qu'une 'tite grenouille disparaisse? ». En soi, peut-être pas grand-chose, outre l'abandon d'une niche écologique qui pourrait très bien, à terme, être occupée par une espèce exotique envahissante nuisible… (C'est un exemple, ne paniquez pas tout de suite)

Il y a surtout, derrière toute cette saga, une question de principe. On avait affaire, jusqu'à cette semaine, à des gouvernements (les 3 paliers), qui ignoraient leur propre lois, qui ignoraient ou portaient en appel des décisions des différentes cours qui se sont penchées sur la question et qui ignoraient les demandes de la communauté.

[ATTENTION! PHILOSOPHIE]
Dans une société de droit comme celle dans laquelle nous vivons, les représentants officiels de l'État ne peuvent pas simplement ignorer leurs propres lois, ni ignorer les avis des contrepoids de l'état, à savoir la population et les tribunaux.

On peut bien se dire qu'il ne s'agit que d'un simple petit animal, et que ce n'est pas bien grave, mais ce serait faire erreur. Parce que si on ignore une loi supposée protéger ledit petit animal, on peut aussi ignorer une loi supposée protéger la vie privée, les droits fondamentaux des individus ou n'importe quoi d'autre : C'est un terrain glissant, à l'instar des habitats gluants de la Rainette Faux-grillon.
[FIN DE LA PHILOSOPHIE]

Peut-être que je suis trop enthousiaste, mais j'ose espérer qu'on assiste à un changement de paradigme au niveau d'ECCC. Du moins, je l'espère. J'espère que l'application de la loi sur les espèce en péril est un précurseur sur l'application des autres loi supposées protéger l'environnement… et les changements climatiques.

Et maintenant… Pourquoi, me demanderez-vous, est-ce que je fais grand cas de la protection de la Rainette faux-grillon de l'Ouest? Après tout, notre mission vise la protection de l'eau, de sa qualité et des accès aux cours d'eau de notre territoire. À quoi bon parler d'un batracien?

Parce que ce n'est pas seulement l'animal qui sera protégé, mais son habitat. Et l'habitat de la rainette, c'est dans des milieux généralement humides. Et la protection des milieux humides assure une meilleure qualité de l'eau dans les rivières car ils agissent comme des filtres. Les milieux humides sont les reins qui permettent d'avoir une eau de surface de qualité.

Conséquemment, protéger la rainette et son habitat, c'est protéger la qualité des l'eau de la rivière Saint-Jacques et celle du fleuve, au moins un petit peu. Un petit pas pour la rainette, un grand pas pour l'habitat.

​Alexandre

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Billet du vendredi: Les déversements programmés (3)

13/11/2015

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PhotoPhoto: Radio-Canada
Tout d'abord, contrairement à ce que j'ai affirmé dans ces lignes la semaine dernière, le compte-rendu de ma collègue Clara sur le Forum Saint-Laurent de la semaine dernière sera remis à la semaine prochaine… J'imagine que vous vous doutez de la raison. C'est un « choix » éditorial que j'ai imposé à Clara, toutes mes excuses.

Ça y est, c'est parti : le #flushgate a commencé à déverser ses eaux mercredi matin à minuit-une (0h01). À peine un peu plus de 24h après l'autorisation conditionnelle de la nouvelle Ministre de l'environnement et des changements climatiques… Et à peine plus de 14 heures après l'annonce de la Mairie que la Ville irait de l'avant.

Nonobstant le fait qu'il soit d'usage de donner un 48h d'avis à la population pour qu'elle puisse se préparer (même votre humble auteur n'a pas eu le temps de faire son lavage), nous devons désormais collectivement mettre l'épaule à la roue pour éviter d'empirer la situation. Pour en connaître plus sur la démarche à suivre selon le MDDELCC, c'est ici.

Malheureusement, la météo de cette semaine ne nous aidera pas. En effet, la pluie lessivera tout ce qui se trouve sur la voie publique (détritus, graisses et huiles) pour l'emporter vers les collecteurs pluviaux, les égouts et, ultimement le fleuve. Il faudra donc faire attention à bien éviter de jeter nos déchets par terre.

Fidèles à notre mission et notre objectif de sensibilisation, nous avons créé un événement Facebook, à travers lequel nous proposons, quelques fois par jour, des petits trucs et des habitudes à prendre pour éviter d'avoir un impact pendant les déversements. Nous en avons déjà publié quelques uns qui concernent les activités à la maison, au bureau et dans des ateliers de mécanique ou autre. Et ça continuera jsuqu'à la semaine prochaine.

Nous utilisons aussi cette page d'événement pour publier des mises à jour, au cas où vous désireriez rester informés de la situation. Autrement, nous vous invitons à relire nos textes sur le sujets dans le présent blogue en consultant la catégorie Flushgate.

Il faut garder en tête de ne pas baisser les bras, ainsi, ce n'est pas, en soi, un petit geste individuel que vous faites qui changera de manière majeure la donne. C'est le poids du nombre.

Exemple.
Supposons que je saute une douche demain matin. Ça fait moins de savon et moins d'eau déversée dans le fleuve. Disons 100 litres pour faire rond (c'est une grosse douche). En soi, sur les 8 milliards de litres, ça ne donne pas grand-chose. Mais si on est 1 million à le faire, on vient de sauver 100 000 000 de litres d'eau qui ne se seront pas déversés, juste pour une journée.

Et je sauverai 100 litres à chaque douche sautée…

Donc, je vous invite à participer à notre événement et à le partager. Plus nous serons de personnes à faire une effort, meilleure sera la situation. En fait, je devrais plutôt dire: moins pire sera la situation...

Quelques points plus ou moins connexes :
  1. Il s'agit d'un problème régional, pas d'un problème montréalais : Si vous habitez dans une couronne et que vous travaillez dans le Centre-Ville, vous avez un impact sur le déversement et vous pouvez contribuer.
  2. Bon, OK, le flushgate éclipse à peu près toutes nos autres activités depuis quelques semaines, mais j'aimerais vous rappeler que nous avons une campagne de socio-financement en cours pour la création de milieux naturels sur la rivière Saint-Jacques (Brossard). Je vous échange un reçu pour fins d'impôts contre votre don…
  3. Pour faire un don, il y a ces deux boutons ci-dessous. Merci d'avance!

Alexandre

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    Suivez les aventures d'Alexandre Joly et de Clara Othoniel dans leur quête d'accès au fleuve Saint-Laurent.

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