De bonnes avancés ont été réalisées dans le dossier de la Vague à Guy. J'aimerais vous dire que nous avons obtenu du financement, mais non. Malheureusement. Toutefois, nous avons développé nos partenariats avec, entre autres, KSF, Héritage Laurentien et le CCKEVM, pour mettre en place une stratégie pour mener à terme le projet.
Nous allons donc coordonner nos efforts et mettre nos ressources ensemble pour mener le projet à bien. Si tout va bien, j'espère vous revoir sur une Vague à Guy avec une belle mise à l'eau sécuritaire en 2017...
Autre dossier qui a avancé cette semaine : Les hydroliennes dans le fleuve Saint-Laurent. Les hydroquoi??? Vous vous souviendrez peut-être de cette annonce faite en grandes pompes le 11 novembre dernier. Ainsi, une nouvelle usine de production d'hydroliennes verra le jour à Bécancour et six unités seront installées dans le Vieux-Port de Montréal.

Je dois admettre que ma première impression a été : Oui, mais... Une petite chose m'accrochait. Mon esprit scientifique recevait les données et les chiffres et les analyses et tout ce qui m'étaient présentés... Mais, il me restait un "mais".
Impact sur le poisson... Sur l'hydrologie... Sur la remise en circulation de sédiment... La présentation de l'entreprise montre que les impacts sont minimes. Production d'énergie? La turbine tourne en tout temps, contrairement aux éoliennes, oui, en effet, tout ça se tient.
Bref, tout semblait se tenir, mais ce petit "mais" me restait en tête. J'en ai donc parlé au CA, et nous avons invité le représentant de l'entreprise à venir faire cette même présentation à tout Accès Fleuve / Comité ZIP Ville-Marie. C'était hier.
Suite à une question d'un membre de notre CA qui représente les usagers du fleuve (ie. Ceux qui vont s'amuser dans l'eau en canot et en kayak), j'ai eu une épiphanie, un éclair... J'ai fini par allumer sur le "mais" : Le social.
La dimension sociale...! Toute la présentation tournait autour des impacts environnementaux et des impacts économiques. À aucun moment la présentation ne parlait d'acceptabilité sociale et d'impact sociaux du projet.
Il y a trois dimensions au développement durable : l'environnement, l'économie et le social. Le processus, à son état d'avancement actuel, ne tenait pas encore compte de la dimension sociale. Il y a bien entendu une raison à ça : les consultations sont en cours. Les visites réalisées par RER-Hydro auprès de, non seulement la ZIP, mais aussi d'autres organismes constitue la collecte de données concernant la dimension sociale et vise l'acceptabilité du projet. Et voilà, tout s'explique.
Nous avons bien entendu exprimés certains commentaires par rapport au projet et des impacts possibles de celui-ci sur les activités dans le fleuve. Nos commentaires ont bien été reçus et notés et nous allons continuer à travailler avec l'entreprise dans la suite du processus et allons très certainement faire valoir les intérêts du fleuve et de ses usagers auprès de celle-ci.
Alexandre