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Billet du vendredi : De l'importance de l'exfoliation

10/10/2014

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Une étude émanant de l'Université McGill est parue au début septembre montrait des résultats inquiétants concernant la qualité de l'eau du fleuve Saint-Laurent et de ses sédiments. L'article intitulé Microplastic pollution in St. Lawrence River sediments avait un résumé très accrocheur. Je vous en cite la première phrase :
Même si elle est largement observée dans les écosystèmes marins, ce n’est que récemment que la pollution microplastique a été documentée dans des milieux d’eau douce, et ce, presque exclusivement dans des eaux de surface.

Euuhh. Pardon?

Ça continue… 2e phrase du résumé :
Nous faisons état de la présence de microplastiques (de microbilles de polyéthylène de 0,40 à 2,16mm de diamètre) dans les sédiments du fleuve Saint-Laurent.

Bon, pour arriver à mon sujet central, je vais faire un survol rapide des résultats : Les données suggèrent que les microbilles de plastiques collectées dans le cadre de l'étude sont faite de polyéthylène et que, malgré l'écart des diamètres susmentionnés, la majeure partie des microbilles collectées sont de très petit diamètre, 0,76 mm en moyenne. Et il y en a un peu partout, à diverses concentrations, tout au long des sites répartis sur 320 km de fleuve…

Il est à noter que les résultats présentés sont un premier résultat. C'est à dire que les chercheurs ont découvert le problème. Il n'ont pas cherché à en déterminer l'origine ou les effets en détails. Ce sont là des sujets pour d'autres recherches. C'est un peu plate, car on aimerait ça savoir si les microbilles de plastique passent les mailles du traitement de l'eau potable, mais c'est comme ça que la science fonctionne désormais : Au gré des subventions.

En effet, un peu comme les organismes environnementaux, les chercheurs n'apportent rien à l'économie et l'emploi (notez le sarcasme)… Paul Journet, de La Presse, a d'ailleurs signé un très intéressant éditorial ce matin sur le sujet de la dégradation de la science. Vous pouvez lire L'ignorance au pouvoir en suivant le lien.

Bref, le petit drapeau rouge a été levé par la communauté scientifique et, malgré le fait que d'avantage de connaissances sur le sujet sont nécessaires, le devenir des microbilles de plastique dans l'environnement pourrait s'avérer problématique.

Pourquoi? Réponse au choix :
  • Parce que le plastique peut s'avérer toxique.
  • Parce que les microbilles peuvent être un substrat pour d'autres contaminants et faciliter leur transport… Et leur absorption par des organismes.
  • Parce qu'une certaine faune pourrait se nourrir de ce plastique et le rendre bioaccumulable, tout comme les contaminants transportés.
  • Parce que si elles s'accumulent dans les intestins, les microbilles empêchent les nutriments de passer à travers les membranes intestinales en prenant toute la place.
  • Parce que, de manière générale, et comme c'est souvent le cas, on n'a absolument aucune idée des impacts à court, moyen ou long terme des effets des microbilles de plastique dans l'environnement, fluvial ou autre.

L'étude n'avance pas beaucoup sur ce terrain, mais je pense qu'on pourrait identifier une source. Je m'avancerait avec un exemple ou deux en fait… Ceci dit, j'aurais une suggestion pour votre prochaine séance d'exfoliation qui vous permettra d'appliquer le principe de précaution :
Picture


Il ne suffit que de frotter… Par ailleurs, les produits cosmétiques ont fort mauvaise presse, mais ils ne sont pas la seule source de microbilles de plastique.



En effet, elles sont aussi utilisées dans des procédés industriels, notamment dans le microbillage (le terme vous dit-il quelque chose?). Et, bien que l'opinion populaire en vogue - tant dans le public que dans le discours des environnementalistes - semble vouloir tout mettre sur le dos des cosmétique, il y a fort à parier que la quantité de plastique sous cette forme est beaucoup plus grande dans les procédés industriels.

Avant de lancer la première pierre, il faudrait pouvoir viser juste… Et pour pouvoir viser, plus de recherche est nécessaire pour découvrir non seulement l'origine, mais aussi le devenir des microbilles de plastiques qui sont désormais, on le sait, dans l'environnement fluvial.

Alexandre

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