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En y pensant bien, j'ai déjà les muscles qui brûlent ! ... et j'ai hâte !

29/4/2014

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Suivez les courtes chroniques de Marie, la kayakiste méditative, une fois par semaine jusqu’au Tour de la Route Bleue 2014. Ambassadrice du Tour de la Route bleue 2013, Marie Bernier revient participer à l'événement pour une deuxième année consécutive.

Le Tour de la Route Bleue approche et les préparatifs vont bon train. Les préparatifs oui, mais l’entrainement, on repassera. L’hiver a été long et je n’ai pas recommencé à ramer. Ouf. En y pensant bien, j’ai déjà les muscles qui brûlent ! J’ai sorti mon gros élastique de musculation pour m’y mettre mais je manque d’ardeur et de discipline. Tant qu’à mon rameur mécanique, il s’empoussière au sous-sol. Il y a beaucoup de mental dans l’exercice physique !

N’allez pas croire que la force de la pagaie se tient dans le tour du biceps. Ce sont les abdos qui font le gros du travail. Et mes abdos ? Ils sont, pour le moment, vachement au repos. Je compte bien les remettre au labeur d’ici quelques jours si tout se passe comme prévu. Entendre, qu’il ne se remet pas à neiger. On ne sait jamais ! Bien que j’attende la saison chaude pour profiter de l’eau, le kayakiste sportif lui, ne traine pas de la patte. Certains de mes collègues du TRB ont pagayé tout l’hiver. Et oui, c’est possible. Regardez cette vidéo de Marco Werber, un vrai kayakiste toutes saisons! Bien que je ne fréquente pas la banquise moi-même, je trouve le fleuve magnifique en hiver.

Le kayak en groupe, comme on le fera pour le Tour de la Route Bleue, ça a un petit côté scout qui me plait énormément. Nous sommes là en colonie avec nos embarcations et nos équipements de plein air, on s’amuse dans les vagues et les clapotis, on se laisse imprégner par l’immensité du fleuve et les points de vue inhabituels sur Montréal, on fait la cuisine en extérieur, on s’échange de bons conseils et des histoires d’aventure et surtout, il y a le défi physique en nature et l’esprit d’entraide et de camaraderie ! Vous avez envie de vous joindre à nous pour un après-midi nautique et festif ? Je vous propose de Relais Rivière. Pour ma part, j’ai très hâte au 31 mai !
Photo
Photo : Marie Bernier - Arrivée sur le site nautique Sophie-Barat (RBGM39, carte no7 du Guide de randonnée), rivière des Prairies, été 2013. Le TRB 2014 s'y arrêtera le 31 mai prochain en fin d’après-midi.
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Marie, la kayakiste méditative

Lisez les chroniques précédentes de Marie: Mon kayak en mode méditatif et J’ai contaminé mon conjoint !


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Billet du vendredi : La mauvaise cible

25/4/2014

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Mardi matin, j'apprenais qu'une demande en recours collectif était déposée en Cour supérieure en lien avec les inondations de la rivière Richelieu en 2011.

Pour ceux qui l'auraient oublié, au printemps 2011, la Richelieu débordait, inondant 18 municipalités au Québec, touchant environ 3 000 foyers et 6 000 hectares de terres agricoles. Les causes généralement acceptées sont une accumulation de neige tardive dans le bassin versant de la Richelieu et des pluies abondantes, entres autres causes météorologiques aggravantes. Une page assez complète a été rédigée sur Wikipédia avec un nombre très acceptables de liens externes en notes et références. Pour plus de détails sur les inondations elles-mêmes, je vous invite à vous y référer.

Je pense qu'il est aussi nécessaire de rappeler que les 3 000 sinistrés ont reçu 50 M$ en dédommagement suite aux inondations, couvrant grosso modo 80% des dommages encourus par les résidents. Pour plus de détails sur les détails des dédommagements et du recours, Marc Verreau, journaliste chez Radio-Canada, a produit ce très intéressant reportage.

Le propos du billet d'aujourd'hui ne concernent pas les impacts très importants et tout-à-fait réels sur les citoyens que les inondations ont eues et mon intention n'est pas de minimiser ceux-ci. Je m'attarderai plutôt sur le recours collectif déposé mardi qui passe complètement à côté du problème et s'attaque à la mauvaise cible. En fait, je devrais plutôt dire aux mauvaises cibles.

Premièrement, soulignons que la demande en recours collectif jette la responsabilité sur les gouvernement fédéral et provincial parce qu'un dragage prévu en 1940 n'a jamais été réalisé. Or, même si le dragage avait été réalisé, il n'aurait rien changé aux inondations car le niveau de l'eau est contrôlé par un barrage. Autrement dit, si le dragage avait été réalisé, l'eau aurait rempli le fond du chenal ainsi creusé et serait montée jusqu'au niveau prescrit par le barrage.

Donc, si le niveau de l'eau est artificiellement maintenu à 31 m au dessus du niveau de la mer, que le fond de la rivière soit à 30 m, à 25 m ou à 20 m... Le niveau de l'eau reste artificiellement maintenu à 31 m. Il y aura simplement une plus grande colonne d'eau dans la rivière.

Bien sur, je simplifie grandement la question, mais le problème réside de toute façon ailleurs. Je ne suis pas au fait des particularités de la situation de la Richelieu, je parle ici en termes généraux. Un ancien responsable chez Hydro-Québec au niveau de la planification des grands ouvrage a toutefois eu ceci à dire sur le sujet. Il avance d'ailleurs qu'un dragage de la Richelieu aurait mené à des inondations de plus grande envergure. Il discute aussi des responsabilités, comme je le fais dans les prochaines lignes, et de solutions possibles.

À mon sens, la responsabilité principale réside plutôt au niveau des gouvernements municipal et provincial, et de certains résidents ou constructeurs (mais pas la majorité). Plus spécifiquement, il existe de graves lacunes au niveau de l'attribution des permis de construction, du zonage riverain et de la manière dont les municipalité sont financées.

Les villes se financent principalement par les taxes foncières sur les propriétés de leur territoire. Ainsi, elles ont un fort incitatif à permettre la construction des propriétés montrant une valeur foncière élevée. On le sait, les propriétés sur le bord des cours d'eau sont celles qui montrent les valeurs parmi les plus élevées et elles rapportent beaucoup d'argent aux municipalités riveraines.

Parallèlement, tant au niveau des municipalités qu'au gouvernement provincial, on a longtemps fermé les yeux sur le remblais de milieux humides et la construction en rive. La rive correspond à la zone de 10 ou 15 m au delà de la ligne des hautes eaux (LHE). Cette dernière est la portion du territoire autour d'une rivière qui est inondée à tous les 2 ans (une approximation/interprétation large pour simplifier les besoins de la discutions).

Comme une image vaut milles mots...
Photo
Image : Ministère du Développement Durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.

À titre indicatif, les inondations de la Richelieu en 2011 ont atteint, et largement dépassé, la ligne de récurrence de 100 ans (un niveau d'eau atteint une fois par siècle).

La Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (voir le Guide d'interprétation) a mis fin à cette pratique de construction en zone inondable. Ou du moins, tente de le faire. En effet, la Politique interdit la construction en plaine inondable (en théorie, car des exceptions sont possibles), c'est à dire qu'on ne peut plus construire de bâtiments dans la zone qui peut potentiellement être inondée une fois à tous les 100 ans. Approximativement la ligne rouge sur cette animation d'images satellites de Saint-Paul-de-l'île-aux-noix (autres images satellites ici).

Ainsi, si cette politique avait été en vigueur depuis le début du siècle dernier, les inondations de la Richelieu aurait touché un grand total de 0 citoyens... Mais tel ne fût pas le cas.

La réalité est plutôt que des propriétaires riverains, qui ont pu se construire en toute légalité à une certaine époque, se retrouvent aujourd'hui dans la plaine inondable. Cette réalité leur apporte toute une série de conséquences, la principale étant de ne plus être assurables.

Certains diront que d'être construit à un endroit où on se fait inonder à tous les ans, c'est un peu courir après le trouble. Et c'est vrai dans certains cas. Certains citoyens sont construits à un endroit où les fondations sont littéralement dans l'eau, à 1 mètre de la rivière. Je serais aussi tenté de dire à ces gens : « Tu devrais le savoir ».

Mais ce n'est pas de ces gens dont je parle ici.
(Considérer cette affirmation soulignée, en gras, avec des petites étoiles qui clignotent autour)

Contre-exemple : la récurrence d'inondation de 100 ans implique que si j'ai hérité d'une maison de mes parents, qu'ils l'ont eux aussi héritée des leurs... Il est possible qu'elle n'ait jamais été touchée par une inondation de mémoire d'homme. Soudain, d'un coup de Politique, on se retrouve en plaine inondable. Dure réalité vous dites?

Un autre facteur contribuant aux inondations importantes est l'artificialisation des berges. En effet, une berge naturelle montre une pente adaptée aux réalités hydrographiques. Ainsi, lors de crues, même exceptionnelles, la pente naturelle de la rive permet à un plus grand volume d'eau de rester dans le lit de la rivière et de ne pas se répandre sur un grand territoire.

Un autre exemple : imaginez une rivière avec des berges à 45° et une autre avec des murs à 90°, l'eau monte... Pour la berge à 45°, le lit de la rivière s'élargit et peu contenir plus d'eau. Pour celle à 90°, l'eau monte, mais reste contrainte entre les murs. Si, dans les deux cas, l'eau arrive en haut de talus, beaucoup plus d'eau restera dans le lit dont les berges à 45° avant de se répandre, alors que pour les berges à 90°, beaucoup plus d'eau débordera.

Cette image montre un mur droit sur la rive gauche, un enrochement en angle sur la rive droite et illustre les deux notions de pentes de rives susmentionnées. Elle ne constitue toutefois pas les meilleures pratiques environnementales car les enrochements sont plutôt stériles à la biodiversité et ont tendance à augmenter la température de l'eau. Ils doivent conséquemment être évités autant que possible.

Ainsi, comme vous pouvez le constater, le problème est excessivement complexe. En plus, la Politique, en rétrospective, ne peut s'appliquer également à tous les propriétaires situés en plaine inondable. Surtout dans la vallée du Saint-Laurent, un territoire géologiquement plat et qui peut montrer des zones inondables de très grandes superficie.

Les solutions sont quant à elles tout aussi complexes : Révision du cadre de financement des municipalités pour limiter la construction en rive; Application stricte des interdictions de constructions en plaine inondable; Renaturalisation adéquate des berges; Respect des degrés de liberté des rivières (non abordé dans le texte, lire ceci et ceci), etc.

Enfin, revenons à nos moutons : La demande en recours collectifs. Mon intuition, et je dis bien intuition, pas opinion-de-ce-que-le-juge-devrait-faire, est que le recours collectifs sera rejeté et ce, pour diverses raisons. Sa mauvaise cible et le fait que des dédommagements ont déjà été accordés risquent notamment d'être les principales raisons de ce rejet. Mais encore-là, je ne suis pas un juriste et il est possible que je me trompe.

L'affaire est donc à suivre.

Alexandre
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J'ai contaminé mon conjoint !

22/4/2014

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Suivez les courtes chroniques de Marie, la kayakiste méditative, une fois par semaine jusqu’au Tour de la Route Bleue 2014. Ambassadrice du Tour de la Route bleue 2013, Marie Bernier revient participer à l'événement pour une deuxième année consécutive.

J’ai fini par contaminer mon conjoint. C’est comme ça la passion ! Ça s’est passé lors du Tour de la Route Bleue 2013. Il avait entrepris de me suivre en voiture tout au long du parcours afin de nous retrouver aux différents points d’arrêt. Je pense qu’il était assez impressionné que j’ai eu la détermination de m’embarquer dans une telle aventure : 140 km de kayak en 4 jours ! Moi qui ne cours même pas 2 km sans arrêt et qui n’a pas sorti le vélo du barda du garage depuis des lustres. À ma défense, je me suis tout de même entraînée à l’aide d’un rameur pendant cinq mois avant cette fameuse expédition.

Donc, tout au long de cette péripétie autour de l’île, il venait me joindre. C’est comme ça qu’il m’a partagé des collations réconfortantes (Les amandes au chocolat noir à mi-journée d’une sortie sur l’eau, c’est décadent !), récupérer les bagages encombrants et fournis des allume-feu afin de nous aider à démarrer notre fameux réchaud affectueusement prénommé notre poêle Wi-Fi (Il est muni d’un port USB !). De fil en aiguille, il a fait la rencontre des autres kayakistes et entendu leurs histoires d’aventure hors normes. (Eux, ils ne sont PAS des kayakistes méditatifs.) C’est là qu’il a été piqué d’intérêt et a commencé à songer à se procurer une monture. En moins de temps qu’il n’en faut pour crier ciseaux, il savait pagayer, faire des manœuvres de récupération, avait suivi son cours de niveau 2, savait esquimoter et avait acheté un kayak. J’étais tout de même un peu envieuse ! Moi qui travaillait depuis trois ans pour le convaincre d’adopter cette activité nautique, le voilà tout à coup plus ferré que moi en la matière. C’est parfois comme ça quand on est un kayakiste sportif dans l’âme.

Ainsi, à peine deux mois après mon aventure au TRB 2013, mon nouveau partenaire kayakiste ramenait à la maison sa nouvelle acquisition, un kayak de fibre de verre d’une longueur frisant les 18 pieds. Bonheur! Nous voilà donc propriétaires de kayaks de mer et du coup, en manque d’espace pour les entreposer convenablement. Le garage, que l’on peut qualifier de bordel, avait besoin d’un sérieux coup de bar. Nous évaluons les différentes possibilités. Mon amoureux me propose un système maison de petits bras à pentures qui devaient se tenir à l’horizontal et sur lesquels nous y déposerions les kayaks, le tout accompagné d’un système de sangles pour sécuriser l’ensemble. Avec mon 1m55, je me voyais déjà les recevoir en plein front.

Nous retournons donc à la planche à dessin et discutons ferme jusqu’à en arriver à la solution parfaite: les trous dans le mur ! Rien de moins. À environ 4 pieds avant le fin fond du garage se trouve un mur qui sépare le coin atelier du reste du garage. Il suffisait d’y percer des trous à la silhouette de chacun des kayaks pour y enfiler leur nez. Un système de cordage et de mousquet venaient compléter la composition. Positionner ainsi en hauteur, nous pouvons circuler presque décemment dessous et avons pour ainsi dire doublé la superficie de rangement. Depuis, le bordel est un peu de retour dans le garage, mais les kayaks sont sains et saufs. Et surtout, mon conjoint s’est inscrit lui aussi au TRB 2014!

Marie, la kayakiste méditative

Lisez la première chronique de Marie : Mon kayak en mode méditatif
Photo
Photo : Marie Bernier. Exemple d’un système maison de rangement dans un garage à peu près ordonné.
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Billet du vendredi : Toutes les idées sont bonnes ! - partie 2

17/4/2014

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Vendredi Saint étant jour de congé chez Accès Fleuve / Comité ZIP Ville-Marie, nous prenons un peu d'avance pour publier ce dernier billet de la semaine. Bonne lecture !

Il y a quelques semaines, je vous présentais ce billet sur une action du plan d’urbanisme de la Ville de Montréal : Maximiser l’accessibilité physique et visuelle à l’eau en aménageant les rives publiques et en instaurant un programme d’acquisition de propriétés privées en rive en vue de leur conversion à des fins de parc ou de leur naturalisation.

Suite à un retour d’appel de la Ville de Montréal, il s’avère qu’il n’existe pas de tel programme avec des fonds alloués spécifiquement à cette fin. Comme j’ai voulu fouiller la question davantage, j’ai lu le dernier bilan de la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels de la Ville de Montréal.

En vertu de la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels, le bilan 2009-2013 révèle avoir augmenté la superficie protégée de plus de 441 ha dans les 10 écoterritoires et les parcs. De manière générale, ces superficies protégées concernent des massifs forestiers à l’intérieur des terres de l’île et privilégient l’acquisition et la protection de terrains dans les 10 écoterritoires qui sont identifiés dans la Politique. Parmi ces résultats, il était bien difficile de cerner les gains concernant la protection ou l’acquisition de terrains riverains, ces derniers n’étant pas toujours bien spécifiés. Voici ce que j’ai réussi à sous-tirer des écrits de ce bilan :
  • Corridor écoforestier de la rivière À l’Orme : protection de deux secteurs riverains en bordure du lac des Deux-Montagnes;
  • Corridor écoforestier de l’île Bizard : Augmentation de la superficie du parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard de 16,9 ha par l’acquisition de milieux naturels de grand intérêt, incluant deux fenêtres sur la rivière des Prairies (Pointe-aux-Cèdres);
  • Les Rapides du Cheval Blanc : Protection de plus de 27 ha issue de négociations avec des propriétaires privés et adoption du règlement établissant le parc-nature des Rapides-du-Cheval-Blanc qui comprend les trois parcs locaux riverains et qui aura à terme plus de 40 ha (3 km de rives);
  • La Coulée verte du ruisseau de Montigny : Acquisition de l’île Lapierre et élaboration d’un plan préliminaire d’aménagement et de mise en valeur
  • Trame verte de l’est : Acquisition de l’île Bonfoin conjointement avec Conservation de la nature Canada

Le bilan 2009-2013 de la Politique mentionne que les citoyens ont aussi à maintes reprises exprimé le souhait d’avoir davantage accès aux grands plans d’eau entourant Montréal. Toutefois, les terrains en rive sont souvent privés. Pour récupérer des nouveaux accès publics au fleuve (en milieu privé), il faudra donc être créatif…

De l’autre côté du fleuve, la Ville de Boucherville a acquis en octobre 2011 le parc de la Saulaie, un terrain privé, au coût de 2,35 M$. En 2012, la Ville a dépensé 180 000 $ pour y installer des bancs et des tables à pique-nique. À l’été 2014, la Ville y installera des quais pour les embarcations non motorisées (articles sur le sujet ici et ici). Un bâtiment d’accueil pourrait également être construit en 2015 ou 2016. Le parc se la Saulaie est déjà un site de la Route bleue du Grand Montréal.

Nous aurions besoin de plus d’initiatives de ce genre ! Qui suivra Boucherville ?

Ariane

Photo
Photo : Entrée du Parc de la Saulaie, nouvelle fenêtre sur le fleuve de propriété publique à Boucherville.
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Mon kayak en mode méditatif

14/4/2014

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Suivez les courtes chroniques de Marie, la kayakiste méditative, une fois par semaine jusqu’au Tour de la Route Bleue 2014. Ambassadrice du Tour de la Route bleue 2013, Marie Bernier revient participer à l'événement pour une deuxième année consécutive.

J’ai commencé à faire du kayak mon loisir de prédilection plusieurs années après avoir tenté l’expérience dans quelques centres de location. Dans ce genre de centre, un guide vous accompagne et vous partez, petit bonhomme va loin, dans une embarcation double, en petit groupe. L’une de ces sorties sur l’eau avait eu lieu au parc du Bic au moment féerique du coucher de soleil. C’était magnifique ! Nous avions même eu droit à la visite de petits phoques curieux à quelques mètres de nos embarcations. Tellement mignons ! J’avais été touchée par la beauté des lieux certes, (j’adore le fleuve !), mais j’étais surtout enchantée par la plénitude que cette expérience sportive m’avait apportée. C’est pourquoi je me plais à me qualifier de kayakiste méditative.

Photo
                                Source de la photo : Parc national du Bic, www.sepaq.com/pq/bic/‎

Je ne suis pas très brave et je n’aime pas trop l’idée de me retrouver à l’eau : un point en commun avec Mylène Paquette ! … mais vraiment le seul. Je ne suis pas une sportive, bien que je pratique quelques activités de plein air. Je suis une maman de trois enfants de 22 à 7 ans (faites le calcul… et oui, ça me donne la mi-quarantaine !) et je travaille dans le milieu des arts de la scène. Loin de moi les descentes vertigineuses en ski alpin, la course à pied dégoulinante de sueur et la folie des matchs de hockey ! Je n’ai pas le profil compétitif, mais j’ai tout de même besoin de recharger mes batteries d’urbaine en manque de grand air. C’est donc dans ce contexte que j’ai commencé à nourrir le rêve d’adopter un kayak.

Il y a quatre ans, j’ai voulu m’y mettre un brin plus sérieusement. J’ai fait un cours de kayak de mer niveau un et j’ai parcouru assidûment les sites d’annonces classées à la recherche de la monture qui me conviendrait. Acheté usagé, en fibre de verre et de petit gabarit (un peu moins de 16 pieds), mon cheval s’est retrouvé à la maison. Enfin, dans mon garage.

J’ai un souvenir impérissable de ma première sortie en solitaire. Mon kayak grimpé dans les supports en J, mon coffre de voiture plein de tout l’attirail nécessaire et moi qui prend la route en direction du Parc de l’Ile Charron (RBGM72, carte 12) me demandant bien comment j’allais faire pour descendre ma monture du toit de ma Écho 2002 ! …il faut spécifier que je mesure tout juste 1m55.

Marie, la kayakiste méditative

Photo
Photo : Marie Bernier
Tour de la Route bleue 2013, moment de détente et d’attente aux écluses de Sainte-Anne-de-Bellevue

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