Antidépresseurs dans le fleuve
Les antidépresseurs consommés par les Montréalais sont transportés par les canalisations d’eau. Ceux-ci auraient un effet mesurable sur les poissons du fleuve Saint-Laurent selon des chercheurs de l’Université de Montréal. Selon leur recherche, ces médicaments s’accumulent dans les tissus des poissons et influencent leur activité cérébrale. Des traces de six antidépresseurs ont été retrouvées dans les tissus et les organes des truites exposées aux rejets de la Ville. Ils ont noté un changement d’activité d’un biomarqueur qui intervient dans la régulation de la sérotonine cérébrale, comme chez l’humain. Des recherches supplémentaires devront être entreprises afin de déterminer les conséquences de ces médicaments sur l’écosystème. En raison de leur structure chimique, il est en ce moment extrêmement difficile de retirer les antidépresseurs des eaux d’égout, même en utilisant les systèmes les plus sophistiqués qui soient.